10 arguments contre la voiture électrique et comment y répondre

1. La voiture électrique coûte encore trop cher.

Prenons le temps de bien détailler ce point ! Il faut déjà préciser de quel coût on parle. Est-ce le prix d’achat, l’investissement total, l’entretien ou le coût des recharges ?

Concernant le coût à l’achat, de nombreuses aides existent pour rendre la voiture électrique accessible au plus grand nombre. Pensez au bonus écologique par exemple.

À propos du coût total avec entretien, l’ADEME (l’Agence de la transition écologique) a publié son avis officiel dans une étude publiée fin 2022.

Elle précise que : « sur sa durée de vie, le coût complet (aides déduites) d’un véhicule électrique rechargé à domicile et doté d’une batterie d’environ 60 kWh est inférieur à celui d’un véhicule thermique comparable dès aujourd’hui. »

• Par exemple, le coût complet sur 15 ans d’un véhicule électrique « Compact » avec une batterie de 40 kWh est de 8000€ plus faible que son homologue essence).

Le coût complet dépend aussi bien sûr de la taille et du poids du modèle. Nous vous conseillons d’en choisir un adapté à votre propre besoin en priorisant les véhicules légers.

À l’avenir, le coût d’investissement d’un véhicule électrique pourrait, selon les industriels, baisser jusqu’au même niveau que celui d’un véhicule thermique d’autonomie comparable, et atteindre cette parité des coûts d’investissement entre 2025 et 2030 (selon l’évolution des coûts de la batterie).

Enfin, concernant le coût des recharges, cela dépend beaucoup du lieu de recharge et de sa puissance.

Ils précisent également que le prix de revient en électricité pour réaliser 300 km est à l’heure actuelle d’environ 10€ en charge normale (à domicile) contre 30€ environ en mode thermique.

Alors, mieux vaut-il faire un plein d’essence ou d’électricité pour votre porte-monnaie ?

2. Avec si peu de bornes, la recharge devient un casse-tête.

L’installation croissante de bornes de recharge rapide et la multiplication des points de charge accessibles au public améliorent de plus en plus la situation.

Selon l’AVERE (association nationale pour le développement de la mobilité électrique), le nombre de bornes publiques en France a augmenté de 53% en 2022 (source). Fin 2023, c’est non moins de 114 386 points de recharge publics qui sont disponibles en France ! Les infrastructures se développent et cela va s’accélérer.

En effet, le Gouvernement ambitionne d’atteindre 400 000 points de recharge ouverts au public d’ici à 2030. Ceci est sans compter les points de charge installés chez les particuliers …

Voici un résumé chiffré :

• Aujourd’hui : 1,5 million de points de charge, dont 100 000 ouverts au public
  Objectif pour 2030 : 7 millions de points de charge, dont 400 000 ouverts au public
  (source)

Pour simplifier l’accès aux bornes de recharge, Chargemap pense à vous !

Avec le badge de recharge Chargemap Pass, ouvrez-vous les portes de plus de 515 000 points de charge pour votre véhicule électrique, disponibles à proximité et à travers toute l’Europe.

Profitez d’une expérience de recharge facile et tranquille sur vos réseaux locaux ainsi que sur les bornes de recharge rapide les plus efficaces.

👉 Notre blog regorge aussi d’astuces pour faciliter votre expérience de recharge telles que les 6 choses à savoir sur la recharge rapide pour voiture électrique.
Vos interlocuteurs sont encore sceptiques ? Montrez-leur la carte des bornes de recharge Chargemap 🗺️. Oui, les petits points de couleur représentent autant de possibilités de recharger sa voiture 😉.

3. La voiture électrique n’a aucune autonomie.

Pour rappel, les véhicules électriques ont effectivement une jauge d’autonomie, tout comme les véhicules thermiques !

Dans un contexte croissant de ventes de voitures électriques, les constructeurs s’alignent aussi aux besoins des utilisateurs et les technologies se perfectionnent. Certains modèles récents offrent désormais des autonomies allant jusqu’à 500 km avec une seule charge, ce qui couvre largement les besoins quotidiens.

Fin 2022, d’après Automobile Propre, c’est un trajet moyen quotidien de 42 km qui est effectué ! Cette distance est parfaitement réalisable avec un véhicule électrique.

4. Attendre des heures pour recharger ? C’est trop contraignant, surtout en voyage !

Les avancées technologiques ont permis le développement de solutions de recharge ultra-rapide.
À présent, la France compte près de 14 500 bornes haute puissance, dont 7 000 en ultra-haute puissance (supérieure à 150 kW), qui permettent une recharge en moins de 20 minutes. Le nombre de bornes très haute puissance, de 150 kW et plus, a été multiplié par 2 depuis le début de l’année 2023.

L’État investit d’ailleurs pour améliorer les infrastructures avec, entre autres, un plan de relance pour faciliter l’équipement des aires de service des grands axes routiers (plus de 2 500 points de recharge déjà financés). Il investit aussi 300 millions d’euros dédiés aux stations de recharge rapides dans les métropoles et les territoires via un appel à projets dédié.

De plus, avec une bonne planification d’itinéraire et l’utilisation d’applications de localisation de bornes de recharge, les trajets peuvent être organisés de manière efficace. Ainsi, vos voyages en véhicule électrique deviennent pratiques et sans contraintes ! 😊

5. L’impact environnemental des batteries électriques, c’est loin d’être négligeable.

La composition d’une batterie de véhicule électrique soulève des inquiétudes. Alors qu’en est-il de la pollution d’une voiture électrique ? Il faut déjà noter que l’empreinte carbone d’un véhicule électrique, y compris la production de sa batterie, reste nettement inférieure à celle d’une voiture thermique sur son cycle de vie complet.

En effet, l’ADEME s’est prononcée sur ce sujet :

• Sur l’ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France, a un impact carbone 2 à 3 fois inférieur à celui d’un modèle similaire thermique, à condition que sa batterie soit de capacité raisonnable.

Il convient également de choisir un modèle aussi léger et efficace que possible, dont la consommation réduite permet une bonne exploitation de la capacité de batterie installée.

6. Trop de véhicules électriques vont peut-être surcharger notre réseau électrique !

D’après l’évaluation de RTE, le gestionnaire du réseau d’électricité haute tension, l’augmentation de la consommation électrique liée aux véhicules électriques en France, est estimée entre 7 à 15% de la consommation totale du pays. Ce qui reste totalement gérable !

D’autant plus dans un cadre où les avancées technologiques, la programmation de recharges aux heures creuses et l’utilisation d’énergies renouvelables tendent vers une stabilisation du réseau électrique. (source)

7. Remplacer une batterie coûte cher et pose un problème pour le recyclage.

Les défis liés au coût et au recyclage des batteries sont pris très au sérieux par les constructeurs automobiles. Des progrès significatifs ont été réalisés afin d’augmenter la durée de vie des batteries et d’améliorer les technologies de recyclage, avec des taux atteignant déjà plus de 90% !

Ces avancées contribuent à réduire davantage l’impact environnemental et économique du remplacement des batteries.

8. L’électricité issue du charbon : on déplace le problème de pollution.

Pour maximiser les bénéfices écologiques des véhicules électriques, l’évolution vers une production d’électricité plus propre est essentielle.

Si on considère l’impact de carbone de l’extraction de l’essence et de son acheminement, l’impact carbone de la voiture thermique est supérieur aux estimations courantes (cf. étude de l’ADEME).

Ainsi, grâce aux progrès dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique en France, l’électrique est la voiture la moins polluante.

9. Il y a peu de choix et un manque de sensations avec les modèles électriques !

L’offre actuelle s’enrichit rapidement avec une diversité de modèles adaptés à la variété des besoins et des préférences des consommateurs français !

Gardons aussi en tête que le Parlement européen a voté pour la fin des ventes de voitures neuves thermiques en 2035 afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Dans cette optique, la diversité va d’autant plus se développer.

De nombreuses marques proposent désormais des véhicules électriques performants procurant une expérience de conduite agréable et dynamique (performances, styles, fonctionnalités…).

10. L’extraction des métaux rares, c’est un désastre écologique.

C’est une problématique qui est au cœur des enjeux actuels dans le monde du marché automobile électrique. Les recherches et innovations augmentent dans les domaines des matériaux alternatifs et du recyclage. Cela tend à réduire potentiellement la dépendance aux métaux rares, tout en minimisant l’impact écologique lié à leur extraction.

Il ne faut pas confondre métaux rares et terre rares. En effet, les terres rares portent ce nom car elles étaient difficiles à extraire à l’origine. C’est en réalité un groupe de métaux plutôt abondants et répartis à travers la planète. Aujourd’hui, ils jouent un rôle crucial dans la fabrication de matériel informatique et dans les technologies éoliennes.

Cependant, ce sujet mérite une attention particulière et une exploration plus approfondie. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter ces articles :

• Comment les terres rares sont-elles vraiment utilisées dans les véhicules électriques ?
• Les terres rares sont-elles un enjeu dans la production de batteries pour VE ?

Pour conclure, oui, certains défis demeurent quant à l’adoption généralisée des véhicules électriques. Cependant, les avantages d’une voiture électrique en termes économiques et environnementaux sont indéniables.

Avec un mode de vie plus écologique et économique, soyez assurés d’être légitimes dans votre choix de passer à l’électrique ! 🚙⚡️